Ecrivain congolais francophone, proche du leader Bernard Kolélas, député à la fin de sa vie, mort à l’âge de 47 ans en 1995, Sony Labou Tansi est essentiellement célébré comme romancier et dramaturge. Son ouvre poétique, elle, est longtemps restée une terra incognita, un immense continent presque totalement immergé, d’où parfois, rarement, surgissaient des îlots épars – poèmes lancés à la volée dans des journaux et revues ou dans des anthologies de circonstance. À sa mort, dans le pandémonium de ses cahiers manuscrits, on découvre des poèmes, un bon millier de pages. Quelques recueils commencent à paraître à titre posthume : Poèmes et vents lisses, Le Quatrième côté du triangle, L’Acte de respirer, 930 mots dans un aquarium, Ici commence ici.
Au commencement, donc, le poème. À la source du fleuve Sony, le poète, » car pour moi, on n’est écrivain qu’à condition d’être poète « . Le cours du fleuve, cependant, est soumis aux aléas du terrain, aux embarras de l’histoire, et la source demeure invisible, contrariée en aval par l’étroitesse du marché éditorial de la poésie, où l’on n’entre qu’à condition d’avoir un nom.
Voici enfin disponible la poésie complète de Sony Labou Tansi, restituée par une édition fidèle à ce qu’il était : un flux torrentiel – » notre béant trésor océanique « .
Poèmes
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Ecrivain congolais francophone, proche du leader Bernard Kolélas, député à la fin de sa vie, mort à l’âge de 47 ans en 1995, Sony Labou Tansi est essentiellement célébré comme romancier et dramaturge. Son ouvre poétique, elle, est longtemps restée une terra incognita, un immense continent presque totalement immergé, d’où parfois, rarement, surgissaient des îlots épars – poèmes lancés à la volée dans des journaux et revues ou dans des anthologies de circonstance. À sa mort, dans le pandémonium de ses cahiers manuscrits, on découvre des poèmes, un bon millier de pages. Quelques recueils commencent à paraître à titre posthume : Poèmes et vents lisses, Le Quatrième côté du triangle, L’Acte de respirer, 930 mots dans un aquarium, Ici commence ici.
Au commencement, donc, le poème. À la source du fleuve Sony, le poète, » car pour moi, on n’est écrivain qu’à condition d’être poète « . Le cours du fleuve, cependant, est soumis aux aléas du terrain, aux embarras de l’histoire, et la source demeure invisible, contrariée en aval par l’étroitesse du marché éditorial de la poésie, où l’on n’entre qu’à condition d’avoir un nom.
Voici enfin disponible la poésie complète de Sony Labou Tansi, restituée par une édition fidèle à ce qu’il était : un flux torrentiel – » notre béant trésor océanique « .
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