Une jeune veuve, dont le mari est mort à la guerre, reconstitue par bribes la mémoire de son village – et celle de l’Egypte.
Quatrième de couverture
Et puis, un jour, on la voit cheminer vers la gare et, avant de prendre le train, s’arrêter sous un auvent où Henedi, un homme qu’elle a connu dans son enfance, fabrique des paniers de palme. A partir de cette rencontre, ses souvenirs commencent à affleurer, et chaque séquence nous livre les pièces d’un puzzle que nous ne parviendrons jamais à reconstituer.On retrouve dans ce court roman ce qui fait le charme des récits de Bisatie : un style épuré où l’analyse psychologique n’a pas sa place ; des silences entre les mots, des questions sans réponses, des trous de mémoire ; une évocation toujours subtile de l’histoire récente du pays ; et surtout ces personnages humbles et attachants qui apparaissent, disparaissent, puis resurgissent avant de mourir, comme pour conclure une histoire suspendue.
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