C’est physique, écrire. Façonner, enduire, pétrir, balayer, coffrer, peindre, vitrifier, agrandir, creuser, ajuster. C’est rester seule, aussi. L’amour ne fait pas écrire. On cesse d’écrire quand on le trouve. On n’écrit plus lorsqu’on le perd. Je n’aurais jamais dû tomber amoureuse d’un homme en particulier. »
À l’origine de ce roman, il devait être question d’amour ou plutôt d’amours inachevées. J’imaginais une histoire légère comme un milieu d’été avec une femme qui parle beaucoup et des hommes qui passent trop vite. C’est après l’avoir écrite, que j’ai réalisé ce que j’en avais fait : un livre sur une romancière qui interroge sa place, ses origines et sur l’écriture qui rafle tout.
F. K.
Amour, sexe, couleur de peau et lutte des classes. L’auteure exprime, avec autant d’âpreté que d’humour, la rage d’une femme qui ne trouve pas sa place. Gilles Chenaille, Marie Claire.
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