» Nous faisions l’amour. J’ai conservé dans mon corps et dans mon âme la vérité de ce rêve, gardé en mémoire la braise des yeux de Sien dans la nuit de l’été, la supplication muette de sa bouche, la chaleur de son corps et au bout de son corps ouvert la pubescence humide dont ma main peut aujourd’hui encore dire l’émoi, et le tremblement qui secouait ma main quand elle allait à la rencontre de cet émoi.
De D.Z. (pour El Djazaïr, sur les plaques minéralogiques d’Algérie ?), le narrateur de ce livre, on ne saura pas grand-chose. Déambulant dans la banlieue parisienne, il prête ses sens et ses mots aux gens qu’il aime, aux gens qui l’aiment, aux gens qui aiment ceux qu’il aime. Dans cette superbe dérive mélancolique, Sadek Aïssat nous propose une méditation grave sur la douleur de l’exil, les vicissitudes de la mémoire et l’impérieuse nécessité de l’écriture, inlassablement bercées par les notes et la voix de El Anka..
Je fais comme fait le nageur dans la mer
31,79€
» Nous faisions l’amour. J’ai conservé dans mon corps et dans mon âme la vérité de ce rêve, gardé en mémoire la braise des yeux de Sien dans la nuit de l’été, la supplication muette de sa bouche, la chaleur de son corps et au bout de son corps ouvert la pubescence humide dont ma main peut aujourd’hui encore dire l’émoi, et le tremblement qui secouait ma main quand elle allait à la rencontre de cet émoi.
De D.Z. (pour El Djazaïr, sur les plaques minéralogiques d’Algérie ?), le narrateur de ce livre, on ne saura pas grand-chose. Déambulant dans la banlieue parisienne, il prête ses sens et ses mots aux gens qu’il aime, aux gens qui l’aiment, aux gens qui aiment ceux qu’il aime. Dans cette superbe dérive mélancolique, Sadek Aïssat nous propose une méditation grave sur la douleur de l’exil, les vicissitudes de la mémoire et l’impérieuse nécessité de l’écriture, inlassablement bercées par les notes et la voix de El Anka..
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