Le 15 janvier 1971, Ernest Ouandié est fusillé sur la place publique à Bafoussam dans l’ouest du Cameroun. Un mythe est né : celui du Camarade Émile, qui, retournant clandestinement d’exil en 1961, s’installe dans le maquis et essaye de mener le combat contre le régime fantoche de Yaoundé et le néocolonialisme. Ernest Ouandié s’engage dans une guerre qu’il avait perdue d’avance. Sans moyens matériels et financiers, il est dominé par son jusqu’auboutisme et sa passion de la révolution. Ernest Ouandié résiste dix années de suite comme chef guérilleros jusqu’à son arrestation à la fin de l’année 1970 et son exécution quelques jours plus tard. Les questions d’alors auxquelles cet adversaire de l’impérialisme et du capitalisme avait tenté de répondre continuent de nous hanter.
ERNEST OUANDIE: LE REVOLUTIONNAIRE
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Le 15 janvier 1971, Ernest Ouandié est fusillé sur la place publique à Bafoussam dans l’ouest du Cameroun. Un mythe est né : celui du Camarade Émile, qui, retournant clandestinement d’exil en 1961, s’installe dans le maquis et essaye de mener le combat contre le régime fantoche de Yaoundé et le néocolonialisme. Ernest Ouandié s’engage dans une guerre qu’il avait perdue d’avance. Sans moyens matériels et financiers, il est dominé par son jusqu’auboutisme et sa passion de la révolution. Ernest Ouandié résiste dix années de suite comme chef guérilleros jusqu’à son arrestation à la fin de l’année 1970 et son exécution quelques jours plus tard. Les questions d’alors auxquelles cet adversaire de l’impérialisme et du capitalisme avait tenté de répondre continuent de nous hanter.
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