Comment la littérature africaine francophone se réinvente-t-elle au tournant du siècle ? Après le lyrisme de la Négritude et les désillusions des indépendances, la littérature africaine francophone affronte, à nouveau, la toujours troublante question de l’identité. Une question, que le roman congolais reformule, en opposant aux divers régimes de l’authenticité, celui du jeu permanent avec l’origine : la parade postcoloniale. D’un texte à l’autre, Sylvain Bemba, Henri Lopès, Sony Labou Tansi, Daniel Biyaouala et Alain Mabanckou donnent à voir des personnages en perpétuelle représentation : vrais faux dandys, cows-boys tropicaux, pseudo-antillais et parisiens loufoques, qui passent allègrement de l’Afrique aux Antilles via l’Europe. Tous manipulent les signes identitaires sur le mode de l’apparence, de l’ambiguïté. La parade postcoloniale devient à la fois mode de distinction et refus de la tyrannie des certitudes (identitaires, géographiques, littéraires, etc.).
Parades postcoloniales
20,00€
Comment la littérature africaine francophone se réinvente-t-elle au tournant du siècle ? Après le lyrisme de la Négritude et les désillusions des indépendances, la littérature africaine francophone affronte, à nouveau, la toujours troublante question de l’identité. Une question, que le roman congolais reformule, en opposant aux divers régimes de l’authenticité, celui du jeu permanent avec l’origine : la parade postcoloniale. D’un texte à l’autre, Sylvain Bemba, Henri Lopès, Sony Labou Tansi, Daniel Biyaouala et Alain Mabanckou donnent à voir des personnages en perpétuelle représentation : vrais faux dandys, cows-boys tropicaux, pseudo-antillais et parisiens loufoques, qui passent allègrement de l’Afrique aux Antilles via l’Europe. Tous manipulent les signes identitaires sur le mode de l’apparence, de l’ambiguïté. La parade postcoloniale devient à la fois mode de distinction et refus de la tyrannie des certitudes (identitaires, géographiques, littéraires, etc.).
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