« J’ai tout simplement envie de dire ma rage d’être au monde, ce dégoût de moi-même qui me saisit à l’idée de ne pas savoir d’où je viens et qui je suis vraiment. De lever le voile sur les silences des femmes et de la société dans laquelle le hasard m’a jetée, sur des tabous, des principes si arriérés, si rigides parfois qu’ils n’engendrent que mensonges, fourberie, violence et malheur. »
Maïssa Bey nous parle de petites filles nées de père et – surtout – de mère inconnus. Pour l’auteure, qui veut « d’un trait de colère effacer (son) enfance », l’écriture devient arme et catharsis.
« Peu d’écrivains algériens ont réussi à raconter ces femmes du peuple, oubliées par la Révolution, l’indépendance, l’Algérie elle-même. C’est la colère qui fait écrire Maïssa Bey. Une colère salutaire. » Leïla Sebbar, Le Magazine littéraire
Maïssa Bey vit à Sidi Bel Abbes, en Algérie. L’essentiel de son oeuvre est publié chez le même éditeur.
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