Au Sénégal, dans le Ndoucoumane, une petite fille en mal de mère grandit a l’ombre d’un baobab séculaire. Petite dernière, un peu en marge, e1le découvre l’ école française, comme un chemin de traverse qui va la mener aux études supérieures et au grand départ pour le « Nord référentiel, le Nord Terre promise ». En Be1gique, cest le choc, le désarroi, les mille et une expériences et la découverte que ce Nord des promesses est aussi ce1ui des allusions et des illusions. Drogue, sexe, prostitution: un récit de vie et une publication par lesquels – il y a 27 ans déjà – le scandale arrive! Mais force est de constater que depuis, Le Baobab fou na pas pris une ride! Sans doute parce que les réflexions qu’il soulevait, avec la franchise qui caractérise 1’auteur, étaient des plus profondes: introspection fine a la recherche de soi et en quête d’appartenance, le portrait de la narratrice Ken Bugul pose aussi la question des conditions du dialogue et de la fraternité et dessine les rapports particuliers quentretient avec le Sud un Occident en plein désarroi qui reclame « sa part d’exotisme et de culpabilité». Des questions toujours d’actualité pour un livre fondateur et qui contient en germe toutes les réflexions des ouvrages à venir; une réédition qui permet aussi de redécouvrir la beauté d’une écriture réussissant 1’équilibre précaire entre témoignage « choc » et transparence lumineuse des paysages d’enfance. Nathalie CARRE
Le Baobab fou
10,20€
Au Sénégal, dans le Ndoucoumane, une petite fille en mal de mère grandit a l’ombre d’un baobab séculaire. Petite dernière, un peu en marge, e1le découvre l’ école française, comme un chemin de traverse qui va la mener aux études supérieures et au grand départ pour le « Nord référentiel, le Nord Terre promise ». En Be1gique, cest le choc, le désarroi, les mille et une expériences et la découverte que ce Nord des promesses est aussi ce1ui des allusions et des illusions. Drogue, sexe, prostitution: un récit de vie et une publication par lesquels – il y a 27 ans déjà – le scandale arrive! Mais force est de constater que depuis, Le Baobab fou na pas pris une ride! Sans doute parce que les réflexions qu’il soulevait, avec la franchise qui caractérise 1’auteur, étaient des plus profondes: introspection fine a la recherche de soi et en quête d’appartenance, le portrait de la narratrice Ken Bugul pose aussi la question des conditions du dialogue et de la fraternité et dessine les rapports particuliers quentretient avec le Sud un Occident en plein désarroi qui reclame « sa part d’exotisme et de culpabilité». Des questions toujours d’actualité pour un livre fondateur et qui contient en germe toutes les réflexions des ouvrages à venir; une réédition qui permet aussi de redécouvrir la beauté d’une écriture réussissant 1’équilibre précaire entre témoignage « choc » et transparence lumineuse des paysages d’enfance. Nathalie CARRE
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