Droit de cité : Etre femme au Burkina Faso

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Colonie française jusqu’en 1960, la Haute-Volta devient le Burkina Faso en 1984. En 31 ans d’indépendance, le Burkina Faso aura connu plusieurs années d’instabilité politique, et l’adoption de la Constitution en 1991 est apparue comme un nouveau point de départ devant permettre de jeter les bases d’une véritable démocratie pluraliste. Etablir un Etat de droit civil là où le droit coutumier avait préséance n’est pas toujours une tâche facile. Monique Ilboudo, en tant que citoyenne mais aussi en tant que ministre des Droits humains, s’y est engagée. Elle ne craint pas de faire une analyse objective et honnête des mesures mises en place par l’Etat tout en mettant en perspective l’influence du colonialisme et du monde occidental sur les traditions. L’auteure traite des mutilations génitales féminines, encore pratiquées au Burkina Faso malgré un système juridique les interdisant. Elle questionne aussi la légitimité qu’on voudrait parfois donner à cette pratique dans certains pays, et se demande si dans ce cas le droit à la différence ne rime pas avec indifférence ! Elle aborde également la contraception, l’interruption volontaire de grossesse, le viol, l’inceste, la sorcellerie, le droit matrimonial, la polygamie, le libre choix du conjoint, la scolarisation des filles, la division sexuelle des tâches et des responsabilités et la (faible) représentation des femmes en politique. Un véritable petit traité des droits des femmes burkinabé, qui nous éclaire tant du point de vue juridique, historique, ethnographique que socioculture et qui nous fait découvrir l’univers captivant d’un pays que l’on dit être celui des Hommes intègres.


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