« Que ceci soit clair : je m’appelle bien Saïda Bénérafa. Jusqu’à quarante et quelques années, je n’avais jamais quitté New-Bell Douala nº5. Je n’étais pas encore la jeune fille de cinquante ans qui passionne Belleville. Pourtant, même à cette époque, je faisais déjà la Une du téléphone arabe. »
Entre Couscousville, à la périphérie de Douala, et les hauteurs bigarrées de Belleville, la route est longue, pavée d’embûches, de petites joies et de grandes tragédies. Saïda va mettre longtemps à la parcourir, avec pour seule richesse son inaltérable confiance en la race humaine et son honneur qu’elle ne veut pas perdre. Cet «honneur», c’est aussi celui de toutes les femmes, qu’elles soient riches, jeunes, belles ou tout le contraire, qu’elles soient blanches ou noires, servantes ou maîtresses, catholiques ou musulmanes.
Jamais l’auteur d’Assèze l’Africaine n’avait décrit avec autant de verve sa belle et crasseuse Afrique, éclatante de vie, de couleurs et de gaieté malgré sa misère. Jamais elle n’avait dit avec autant de force son attachement à une France envoûtante, fragile et parfois impitoyable.
Les Honneurs perdus, une déchirante tragicomédie de notre époque qui confirme Calixthe Beyala comme un des grands auteurs francophones, internationalement reconnus.
Les honneurs perdus
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« Que ceci soit clair : je m’appelle bien Saïda Bénérafa. Jusqu’à quarante et quelques années, je n’avais jamais quitté New-Bell Douala nº5. Je n’étais pas encore la jeune fille de cinquante ans qui passionne Belleville. Pourtant, même à cette époque, je faisais déjà la Une du téléphone arabe. »
Entre Couscousville, à la périphérie de Douala, et les hauteurs bigarrées de Belleville, la route est longue, pavée d’embûches, de petites joies et de grandes tragédies. Saïda va mettre longtemps à la parcourir, avec pour seule richesse son inaltérable confiance en la race humaine et son honneur qu’elle ne veut pas perdre. Cet «honneur», c’est aussi celui de toutes les femmes, qu’elles soient riches, jeunes, belles ou tout le contraire, qu’elles soient blanches ou noires, servantes ou maîtresses, catholiques ou musulmanes.
Jamais l’auteur d’Assèze l’Africaine n’avait décrit avec autant de verve sa belle et crasseuse Afrique, éclatante de vie, de couleurs et de gaieté malgré sa misère. Jamais elle n’avait dit avec autant de force son attachement à une France envoûtante, fragile et parfois impitoyable.
Les Honneurs perdus, une déchirante tragicomédie de notre époque qui confirme Calixthe Beyala comme un des grands auteurs francophones, internationalement reconnus.
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