Depuis le début des années soixante, Francis Bebey s’est distingué sur la scène internationale par une activité très diversifiée. Chercheur, journaliste, musicologue, musicien et écrivain, cet ancien fonctionnaire de l’UNESCO a abordé plusieurs genres dans le domaine de l’écriture : l’essai, la poésie, la nouvelle, le récit, le roman… En tant que romancier, Francis Bebey a publié entre 1967 et 1992 quatre oeuvres d’une maturité certaine : Le fils d’Agatha Moudio qui relate la vie perverse d’une jeune africaine à l’époque coloniale remporte en 1968 le Grand Prix Littéraire de l’Afrique Noire ; La Poupée Ashanti a pour cadre le Ghana indépendant de l’ère Nkrumah. Quant à Le roi Albert d’Efdi, son action se déroule à une période transitoire entre la colonisation et les indépendances. Le dernier roman de Bebey, Le ministre et le griot paru en 1992 situe son action dans un pays imaginaire d’Afrique, trente années après les indépendances. Cet essai que David Ndachi Tagne consacre à l’oeuvre romanesque de Francis Bebey se situe dans la même lignée que l’ouvrage Roman et réalités camerounaises publié par ce jeune critique aux Editions L’Harmattan en 1986. La lecture des oeuvres est faite à travers le prisme des réalités socio-politiques d’une Afrique en mutation et en proie à de multiples convulsions. L’auteur décrypte ainsi les éléments d’information aussi bien de la narration, des descriptions, que du profil des personnages et aboutit aux leçons de ces créations. Il est également intéressant de voir révéler la personnalité et les expériences du romancier à partir de l’oeuvre de fiction. Ces analyses s’enrichissent de nombreuses références à d’autres romans africains contemporains et à la littérature universelle.
Francis Bebey
14,70€
Depuis le début des années soixante, Francis Bebey s’est distingué sur la scène internationale par une activité très diversifiée. Chercheur, journaliste, musicologue, musicien et écrivain, cet ancien fonctionnaire de l’UNESCO a abordé plusieurs genres dans le domaine de l’écriture : l’essai, la poésie, la nouvelle, le récit, le roman… En tant que romancier, Francis Bebey a publié entre 1967 et 1992 quatre oeuvres d’une maturité certaine : Le fils d’Agatha Moudio qui relate la vie perverse d’une jeune africaine à l’époque coloniale remporte en 1968 le Grand Prix Littéraire de l’Afrique Noire ; La Poupée Ashanti a pour cadre le Ghana indépendant de l’ère Nkrumah. Quant à Le roi Albert d’Efdi, son action se déroule à une période transitoire entre la colonisation et les indépendances. Le dernier roman de Bebey, Le ministre et le griot paru en 1992 situe son action dans un pays imaginaire d’Afrique, trente années après les indépendances. Cet essai que David Ndachi Tagne consacre à l’oeuvre romanesque de Francis Bebey se situe dans la même lignée que l’ouvrage Roman et réalités camerounaises publié par ce jeune critique aux Editions L’Harmattan en 1986. La lecture des oeuvres est faite à travers le prisme des réalités socio-politiques d’une Afrique en mutation et en proie à de multiples convulsions. L’auteur décrypte ainsi les éléments d’information aussi bien de la narration, des descriptions, que du profil des personnages et aboutit aux leçons de ces créations. Il est également intéressant de voir révéler la personnalité et les expériences du romancier à partir de l’oeuvre de fiction. Ces analyses s’enrichissent de nombreuses références à d’autres romans africains contemporains et à la littérature universelle.
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