De la généalogie de sa mère, née des amours d’une trapéziste suisse et d’un Marocain lui-même fils d’une esclave mauritanienne ; de l’histoire de son père, passionné de théâtre, qui s’enfuit de Constantine où il ne pourrait jamais devenir comédien vers un Maroc où finalement il devint professeur ; de leur rencontre: elle à sa fenêtre, lui dans la rue, se regardant, ne disant rien, mais s’aimant déjà ; de tout cela, Anouar Benmalek envisageait de tirer une de ces vastes sagas familiales qui font s’embrasser les siècles et s’épouser les pays. Mais sa mère vient de mourir. Et c’est un autre récit que l’amour filial lui impose d’écrire. Récit plus intime, même s’il est traversé par des personnages extraordinaires comme cet ancêtre bavarois, Juif peut-être, constructeur de synagogues, cet autre, Suisse, choisissant d’être Allemand à un mauvais moment du siècle dernier, ou cette tante, Algérienne, que la passion claquemure dans la folie. Récit plus poignant également. L’écrivain y retrouve, en retraçant la vie de celle à qui il doit la sienne, les thèmes qui hantent son œuvre: la misère des origines, le racisme, l’intolérance, et le combat que livrent, malgré l’absurdité de l’existence, l’espérance et la bonté pour se ménager une petite place dans l’histoire des hommes. Car l’histoire est là, et la saga aussi : plus fiévreuse, plus intense, plus émouvante que celle qu’aurait pu imaginer un écrivain qui ne se serait pas souvenu être né du ventre d’une femme. Et finalement les siècles s’embrassent quand même, et les pays s’épousent, dans l’évidence que l’amour maternel est universel.
Tu ne mourras plus demain
19,30€
De la généalogie de sa mère, née des amours d’une trapéziste suisse et d’un Marocain lui-même fils d’une esclave mauritanienne ; de l’histoire de son père, passionné de théâtre, qui s’enfuit de Constantine où il ne pourrait jamais devenir comédien vers un Maroc où finalement il devint professeur ; de leur rencontre: elle à sa fenêtre, lui dans la rue, se regardant, ne disant rien, mais s’aimant déjà ; de tout cela, Anouar Benmalek envisageait de tirer une de ces vastes sagas familiales qui font s’embrasser les siècles et s’épouser les pays. Mais sa mère vient de mourir. Et c’est un autre récit que l’amour filial lui impose d’écrire. Récit plus intime, même s’il est traversé par des personnages extraordinaires comme cet ancêtre bavarois, Juif peut-être, constructeur de synagogues, cet autre, Suisse, choisissant d’être Allemand à un mauvais moment du siècle dernier, ou cette tante, Algérienne, que la passion claquemure dans la folie. Récit plus poignant également. L’écrivain y retrouve, en retraçant la vie de celle à qui il doit la sienne, les thèmes qui hantent son œuvre: la misère des origines, le racisme, l’intolérance, et le combat que livrent, malgré l’absurdité de l’existence, l’espérance et la bonté pour se ménager une petite place dans l’histoire des hommes. Car l’histoire est là, et la saga aussi : plus fiévreuse, plus intense, plus émouvante que celle qu’aurait pu imaginer un écrivain qui ne se serait pas souvenu être né du ventre d’une femme. Et finalement les siècles s’embrassent quand même, et les pays s’épousent, dans l’évidence que l’amour maternel est universel.
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