Si je devais décrire l’islam, je dirais qu’il est devenu furieux, traumatisé, désemparé et pris dans un délire. » Ayaan Hirsi Ali
Député libérale néerlandaise, d’origine somalienne, musulmane, Ayaan Hirsi Ali, à l’instar de Salman Rushdie en son temps, est menacée de mort par les fondamentalistes hollandais. Son crime: la dénonciation des dérives de l’islam.Fuyant un mariage arrangé, Ayaan Hirsi Ali, alors âgée de vingt-deux ans, s’exile aux Pays-Bas où elle étudie dans les meilleures écoles pour s’engager en politique. Chacune de ses interventions dans les médias fascinent ou irritent car elle dénonce inlassablement la position qu’en Europe de l’Ouest comme dans les pays arabes l’islam réserve aux femmes. Depuis l’assassinat du cinéaste Théo Van Gogh avec qui elle avait réalisé « Submission », un court-métrage sur une femme voilée battue par son mari, elle vit recluse.Obsession maladive de la virginité – « une fille dont l’hymen est déchiré, c’est comme un objet usagé », a-t-on coutume dire aux jeunes musulmanes –, mariages transformés en viols, réclusion à perpétuité, excision… Ayaan Hirsi Ali dresse dans ce livre un rapport rationnel – d’autant plus terrible – et sans concessions sur la situation de la femme de confession musulmane. S’appuyant notamment sur des témoignages et des cas concrets, elle s’engage contre les violences conjugales subies par les femmes, même quand, issues de l’immigration, elles vivent en Europe, et ce en violation flagrante de la législation européenne. « Ce dont la culture musulmane a besoin, c’est de livres, de séries, de poésies et de chansons qui montrent ce qui se passe vraiment et se moquent des préceptes de la religion. » Esquisses de solutions? Pour Ayaan Hirsi Ali, le salut passe par l’autocritique, le rire, la parodie. »Insoumise » est le réquisitoire d’une femme libre et courageuse.
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